FRENCH SONG A LA PIAF, FRENCH CAFE MUSIC
LES GALOPINS
(Johanne Rondeau – Jean Custeau)
À quinze ans j’avais un amant
Qu’ etait joli garcon
Toutes les fill’ des alentours
Lui f’saient la cour
Et lui se pensant desarmant
L’ideal du prince charmant
Faisait le paon
Comme un bel Apollon
Tant et si bien qu’il s’est promis
À bien d’autres que moi
Tout’s les elues faisaient la queue
À trente lieux
Il me croyait les yeux fermes
Jusqu’au jour ou j’ lui ai donne
Un coup d’ pied la
Ou c’etait pas permis
REFRAIN :
Ah! les garcons
Ça d’vient pas toujours des hommes
Ils restent comme
De grands galopins
C’est la raison
Qui pousse souvent les femmes
Ces pauvres ames
Hors de leurs grappins
À vingt ans j’etais fiancee
Avec un jeun’ homm’ bien
‘l avait d’ l’avenir dans les affaires
Tout comm’ son pere
Il aimait m’ reciter les cours
De la bourse, le souffle court
Comme allume
Par des plaisirs coquins
Et s’il m’invitait a diner
C’etait chez sa maman
Comme vie mondaine on s’entend
Y’a plus marrant
On n’allait jamais au bistro
On r’gardait ses albums photos
J’ai prefere
Lui rendre son diamant
REFRAIN
À trente ans j’avais epouse
Un homme bien gentil
Qui n’ lesinait pas sur le prix
De mes bibis
Il m’emmenait a l’opera
En bateau mouche, au cinema
Mais dans le lit
Il preferait ronfler
Or ce monsieur si genereux
Ne m’avait pas tout dit
De ses autres amours passees
Pas une idee
Et s’il n’etait jamais d’humeur
C’est qu’il reservait ses ardeurs
Pour d’autres yeux
Plus males et mieux nantis
REFRAIN